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12 critères bibliques pour reconnaître une "bonne" église

Nature

« Méfiez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtements de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs. » (Matthieu 7.15)

Dans un monde où les églises sont nombreuses et variées, comment savoir si une assemblée est vraiment fidèle à la Parole de Dieu ? Voici 12 signes clairs, tirés directement de la Bible, pour t’aider à discerner.

1. On prêche Jésus-Christ crucifié et ressuscité comme message central

Une bonne assemblée met la croix au cœur de chaque culte. « Je n’ai pas eu la pensée de savoir parmi vous autre chose que Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié. » (1 Corinthiens 2.2)

De plus en plus d’églises se détournent du message de la croix pour attirer les foules avec des messages sur le succès, la prospérité, les délivrances à outrance, les prophéties manipulatrices, les shows et les spectacles. « Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine ; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité pour se tourner vers les fables. » (2 Timothée 4.3-4)

Il ne s’agit pas de prêcher exclusivement la croix tous les jours, mais elle doit rester le socle central pour hériter du salut et de la vie éternelle. Si la croix est absente ou minimisée → danger.

2. Le salut des âmes est une priorité

L’évangélisation et le témoignage sont encouragés et pratiqués. « Allez, faites de toutes les nations des disciples. » (Matthieu 28.19-20)

Paul dit à Timothée : « Fais l’œuvre d’un évangéliste, remplis bien ton ministère. » (2 Timothée 4.5)

Cela signifie que l’église ne se concentre pas seulement sur les membres existants, mais sort vers les perdus, appelle clairement à la repentance et à la foi, et forme des disciples qui témoignent. Une église saine voit des âmes se convertir et se baptiser régulièrement.

3. On enseigne le renoncement aux œuvres mortes et la sanctification

Les membres sont appelés à une vie de sainteté et de transformation. « Laissant les éléments de la parole de Christ, tendons à ce qui est parfait, sans poser de nouveau le fondement du renoncement aux œuvres mortes. » (Hébreux 6.1)

La repentance, la conversion et la transformation doivent être au cœur du message. La sanctification doit être conforme aux Écritures — pas une sanctification de façade consistant à faire uniquement un relooking extérieur (habits, apparence, règles humaines). C’est une transformation intérieure par le Saint-Esprit (Romains 12.2).

4. Le Saint-Esprit est honoré comme Dieu

Ses dons, sa personne et sa puissance sont reconnus et exercés dans l’ordre. « Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous, l’Esprit de vérité. » (Jean 14.16-17)

Dans une bonne assemblée, on reconnaît le Saint-Esprit comme Dieu, on entend sa voix comme dans Actes 13.2 : « Comme ils servaient le Seigneur et jeûnaient, le Saint-Esprit dit : Mettez-moi à part Barnabas et Saul pour l’œuvre à laquelle je les ai appelés. »

Le fruit de l’Esprit est visible (Galates 5.22-23), l’effusion de l’Esprit est encouragée (Actes 2.38-39). On se laisse guider par la liberté de l’Esprit, sans programmes trop rigides faits dans la chair qui ne laissent aucune place à sa conduite.

5. Le respect de l’onction et de l’Esprit

L’onction du Saint-Esprit doit être honorée avec les principes qui y sont associés. Pas de désordre, pas de vente d’huile, d’eau, de mouchoirs ou de produits « oints ».

Simon le magicien avait voulu acheter l’onction de Dieu. Pierre l’a clairement réprimandé : « Mais Pierre lui dit : Que ton argent périsse avec toi, puisque tu as cru que le don de Dieu s’acquérait à prix d’argent ! » (Actes 8.20)

L’onction doit être respectée comme un don gratuit de Dieu, et non comme un produit à vendre ou à manipuler. De plus en plus de serviteurs de Dieu utilisent l’onction comme un outil de show pour montrer qu’ils sont puissants. Ce n’est pas l’objectif. L’onction doit véritablement transformer et délivrer des vies. Attention également aux moments de prophéties où le « prophète » se met à faire un spectacle de manipulation des foules. L’église de Dieu n’est pas faite pour ce genre de désordre. « Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais de paix. » (1 Corinthiens 14.33)

6. La place centrale est donnée à l’enseignement fidèle de la Parole

La Bible est prêchée avec profondeur et autorité. « Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non. » (2 Timothée 4.2)

L’enseignement de la Parole permet de faire des disciples, comme le Seigneur nous l’a ordonné (Matthieu 28.19). Sans enseignement, le peuple n’a pas de révélation. Et sans révélation, le peuple périt (Osée 4.6). C’est la révélation de la Parole de Dieu qui éclaire et donne l’intelligence (Psaume 119.130). La connaissance de la vérité affranchit réellement les enfants de Dieu (Jean 8.32). Si le peuple de Dieu n’est pas correctement enseigné, il demeure dans l’ignorance et dans les ténèbres.

7. Un équilibre biblique sur la prospérité

La prospérité doit être prêchée selon l’équilibre biblique : ni culte de la richesse, ni glorification de la pauvreté. L’argent est un outil au service du Royaume. « Ayant de quoi nous nourrir et nous couvrir, nous nous en contenterons. » (1 Timothée 6.8) « Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus-Christ. » (Philippiens 4.19)

8. L’église repose sur une équipe de serviteurs

Une assemblée équilibrée ne repose pas sur une seule personne qui porte tout le poids du peuple. Moïse avait fait cette erreur au début ; son beau-père Jethro lui conseilla de déléguer : « Choisis parmi tout le peuple des hommes capables, craignant Dieu, des hommes intègres… » (Exode 18.17-21)

Christ a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, évangélistes, pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints (Éphésiens 4.11-12). Il y avait à Antioche des prophètes et des docteurs (Actes 13.1). Avoir des ministères variés qui travaillent ensemble est bénéfique pour le corps de Christ (Galates 2.9).

9. Les responsables ne sont jamais intermédiaires obligatoires

« Il y a un seul Dieu, et aussi un seul médiateur entre Dieu et les hommes : Jésus-Christ homme. » (1 Timothée 2.5)

Attention au culte de l’« homme de Dieu ». Nous sommes sauvés par Jésus-Christ, non par un homme. Les serviteurs de Dieu ne sont que des instruments dans sa main. Dans la nouvelle alliance, nous avons un accès direct au Père par la route nouvelle que Christ a inaugurée, depuis que le voile a été déchiré (Hébreux 4.16 ; 10.19-20 ; Matthieu 27.51).

10. Les offrandes sont volontaires et transparentes

Aucune manipulation ni pression. « Que chacun donne comme il l’a résolu en son cœur, sans tristesse ni contrainte ; car Dieu aime celui qui donne avec joie. » (2 Corinthiens 9.7)

L’offrande qui plaît à Dieu est celle qui est faite volontairement avec un cœur sincère. Caïn, Ananias et Saphira nous montrent que toutes les offrandes ne sont pas agréées (Genèse 4 ; Actes 5). Les dons doivent servir le Royaume et la communauté, comme dans l’Église primitive où il n’y avait pas d’indigent (Actes 4.34). De nos jours, hélas, beaucoup de dons servent à enrichir certains pasteurs au détriment des fidèles. Ce n’est pas le cœur de Dieu.

11. Le retour imminent de Jésus est annoncé

L’enlèvement et la résurrection des morts influencent la vie de l’assemblée. « Le Seigneur lui-même, à un signal donné… descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. » (1 Thessaloniciens 4.16-17)

« Si c’est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes. » (1 Corinthiens 15.19) L’espérance de la vie éternelle et du Royaume doit être notre première quête. Nous devons nous affectionner aux choses d’en haut (Colossiens 3.1-2).

12. Amour fraternel réel et visible

« À ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres. » (Jean 13.35)

La marche dans l’amour de Christ est le signe véritable que nous sommes disciples. Ce ne sont ni les jeûnes, ni le parler en langues, ni les miracles qui prouvent notre appartenance à Dieu, mais l’amour, fruit de l’Esprit. Une église qui marche dans l’amour et la paix de Christ a compris le cœur de Dieu.

Conclusion

Une bonne église n’est pas parfaite, mais elle est centrée sur Christ, fidèle à la Parole et remplie d’amour. Si ton assemblée manque de plusieurs de ces signes, prie, étudie la Bible et cherche où le Seigneur te conduit. Dans les temps de la fin, la saine doctrine sera rare, mais Dieu a toujours son peuple qui lui reste fidèle. Soyons des bâtisseurs et non des critiqueurs. N’attendons pas l’église parfaite ; soyons nous-mêmes des acteurs du perfectionnement au sein de notre communauté — non avec un zèle amer et un esprit de dispute, mais dans l’amour.

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