La fausse accusation, la calomnie, ou encore le faux témoignage est une chose haïe par l’Eternel. Proverbes 19/9 dit : le faux témoin ne restera pas impuni, Et celui qui dit des mensonges périra. Toutefois, il doit périr par la main de Dieu et non par la main de celui qui est faussement accusé. Comment devons-nous réagir, nous les chrétiens devant des fausses accusations ?
1 Pierre 2/12-23 dit : Ayez au milieu des païens une bonne conduite, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ils remarquent vos bonnes oeuvres, et glorifient Dieu, au jour où il les visitera. […] 19 Car c'est une grâce que de supporter des afflictions par motif de conscience envers Dieu, quand on souffre injustement. 20 En effet, quelle gloire y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir commis des fautes ? Mais si vous supportez la souffrance lorsque vous faites ce qui est bien, c'est une grâce devant Dieu. 21 Et c'est à cela que vous avez été appelés, parce que Christ aussi a souffert pour vous, vous laissant un exemple, afin que vous suiviez ses traces, 22 Lui qui n'a point commis de péché, Et dans la bouche duquel il ne s'est point trouvé de fraude; 23 lui qui, injurié, ne rendait point d'injures, maltraité, ne faisait point de menaces, mais s'en remettait à celui qui juge justement. Amen !
Ce passage nous enseigne les conduites suivantes, devant la calomnie :
- D’abord il faut avoir une bonne conduite et des bonnes œuvres, en d’autres termes ne pas imiter le malfaiteur, le calomniateur. S’il vous outrage ne faites pas comme lui, ne descendez pas à son niveau.
-Ensuite, il faut prendre conscience que c’est une grâce de supporter des afflictions, si vous souffrez de façon injuste. Si la souffrance vous est donnée pour avoir fait une bonne chose, c’est devant Dieu une grâce, et c’est en cela que vous suivez les traces de Christ
- Enfin, quand on vous injurie, ne rendez point d’injure, quand on vous maltraite, ne faites point de menaces, mais remettez vous à Dieu qui est celui qui juge justement.
Dans Luc 6/27-35, le Seigneur Jésus dit : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent, 28 bénissez ceux qui vous maudissent, priez pour ceux qui vous maltraitent. […] Et votre récompense sera grande, et vous serez fils du Très-Haut, car il est bon pour les ingrats et pour les méchants. Amen !
Dans 2 Thessaloniciens 1/4-6, l’apôtre Paul encourage l’Eglise en ces mots : Aussi nous glorifions-nous de vous dans les Eglises de Dieu, à cause de votre persévérance et de votre foi au milieu de toutes vos persécutions et des tribulations que vous avez à supporter. 5 C'est une preuve du juste jugement de Dieu, pour que vous soyez jugés dignes du royaume de Dieu, pour lequel vous souffrez. 6 Car il est de la justice de Dieu de rendre l'affliction à ceux qui vous affligent.
Il faut que nous prenions conscience que la gloire des élus de Dieu ne consiste pas en des habits somptueux, et en des biens matériels périssables, quoique Dieu puisse leur donner toutes ces choses. Mais notre gloire se construit dans les épreuves, les tribulations, et les injustices que nous subissons dans ce monde selon (Ephésiens 3/13, 1 Pierre 1/7) ; ceci étant afin que nous marchions sur les traces de notre Seigneur Jésus-Christ, qui lui-même fut injustement traité par les hommes mais couronné plutard de gloire par le Dieu de justice. « A moi la vengeance, à moi la rétribution », dit l’Eternel (Hébreux 10/30, Romains 12/19, Deutéronome 32/35). Oui il est de la justice de Dieu de rendre l’affliction à ceux qui nous affligent (2 Thessaloniciens 1/6). Il est bon d’attendre en silence le secours de l’Eternel, nous dit Lamentation 3/26. Mais attendons le secours de l’Eternel, dans la prière, dans la confiance en sa justice, et surtout dans l’amour de nos ennemis.